mercredi 26 novembre 2014

Particules : et si on s'attaquait aux émissions causées par les freins ?

Aveuglés par leur combat idéologique contre le diesel, relayé par des médias moutonniers, les Verts et la mairie de Paris semblent ignorer que l’abrasion des plaquettes de frein, des routes et des pneumatiques génère beaucoup plus de particules que les moteurs Diesel. Ce phénomène est à lui seul responsable de 35 % des émissions de particules du trafic routier. Mais il y a une solution, développée par une PME française, Tallano Technologie.



Cette société a mis au point et breveté un ­système baptisé Tamic (pour Turbine aspirante pour microparticules), qui permet de collecter à la source les émissions liées au freinage, à hauteur de 80 %. L'idée de départ était d'éviter que les poussières générées par l'usure des plaquettes ne viennent salir les jantes de son SUV. Mais, ce n'est que plus tard, durant la phase de conception de l'appareil, que la PME a découvert l'impact sanitaire d'une telle invention. Il faut savoir qu'au freinage, un véhicule de taille moyenne, type berline compacte, émet en moyenne 30 mg/km de particules (contre 5 mg pour un Diesel Euro 5). Un gros SUV, en émet le double. De plus, l’abrasion des plaquettes de frein génère des particules de métaux particulièrement toxiques comme le cuivre.


Comment marche cet aspirateur à particules ? Lorsqu’on appuie sur la pédale de frein, un galet vient frotter contre le disque, un peu comme une dynamo de vélo. La turbine ne consomme aucune énergie et ne réclame aucun entretien. Les particules aspirées sont stockées dans une chambre avec filtre, faisant partie intégrante du système. Sa capacité est suffisante pour contenir les poussières générées entre deux intervalles de révision.
Notre confrère Autoactu.com croit savoir que Tallano a signé un premier accord de licence avec un équipementier qui fournira cet "aspirateur à particules" à l’un de ses clients constructeurs. La date de sortie serait 2016 et vraisemblablement pour les Etats-Unis.