Il s'appelle Le Square et vient d'ouvrir en plein cœur de Paris, dans le quartier de République. C’est le nom d’un nouveau laboratoire de recherche, sur le thème de l'Open Innovation. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce terme, c’est le partage de connaissance entre des communautés. Au lieu de chercher tout seul, ce que le constructeur fait par ailleurs dans son Technocentre, à Guyancourt dans les Yvelines, il essaie de trouver de nouvelles idées au contact de partenaires.
Et c’est le troisième labo de ce type dans le monde : Renault en a déjà ouvert deux, l’un dans la Silicon Valley et l’autre à Tel Aviv en Israël. Le premier a été inauguré en 2011 et s'appuie sur les start up et les Universités américaines de Stanford et de Berkeley. Ce lab contribue à l’effort de Recherche de l’Alliance pour la conduite autonome, notamment pour développer l’Intelligence Artificielle. Le second a été inauguré en juin 2016. Installé au cœur de la Porter School of Environmental Studies, célèbre University de technologie de Tel-Aviv, il travaille sur les thématiques du véhicule électrique, de l’après-vente et de la cyber sécurité.
Paris a été choisi car la France compte 228 incubateurs de start up et 49 accélérateurs. La seule région parisienne compte plus de 3000 jeunes pousses Depuis quelques jours, le nouveau Lab accueille des équipes internes de Renault et des start up, ainsi que d’autres et partenaires. Ce labo aura pour ambition de définir de nouvelles manières de travailler sur le futur de la mobilité.
Est-ce que cette démarche est spécifique à Renault ?
Non. PSA fait la même chose. Depuis 2010, le groupe a ouvert 16 Open Labs dans le monde, le dernier ayant ouvert ses portes au Maroc. L’Open Innovation permet de penser plus large, d’explorer de nouveaux domaines et de réduire les coûts. La grande tendance chez les constructeurs et les équipementiers est de se rapprocher des start up. Pour cela, des partenariats sont passés avec des incubateurs. C’est le cas chez Renault et PSA.