Navya est en effet le seul acteur européen à faire tourner une navette sur ce site. Le test se déroule dans le cadre d'un partenariat avec le Mobility Transformation Center (MTC) de l'Université du Michigan. Le constructeur met à la disposition son véhicule en intégrant les services associés (maintenance et supervision). Pour sa part, le MTC fournit du temps de R&D ainsi que sa plateforme de démonstration MCity. Toujours en Amérique du Nord, Navya et Kéolis Canada s’allient pour proposer un service de transport public par navette électrique autonome au Québec. Il va démarrer à partir de janvier 2017. Cette solution de mobilité sera proposée aux collectivités et sites privés qui en ont besoin.
L'autre terrain d'expérimentation est l'Asie. Le campus de la Nanyang Technological University (NTU) a fait l’acquisition d'une navette. Ce véhicule pourrait, dans un futur proche, être déployé sur un périmètre plus large comme les destinations touristiques et les parcs industriels. Par ailleurs, la PME française a conclu un accord avec une firme de Taiwan pour distribuer localement ce produit.
Sinon, en ce qui concerne la veille technologique, ils ne sont pas fortiches chez Navya. Dans une note de synthèse, publiée à l'issue du CES de 2016, la PME s'étonnait de la présence de "Bosch, marque d’électroménager, qui a présenté sa technologie sans chauffeur". Hé oui, ce n'est jamais que le premier équipementier mondial dans l'automobile... Une petite PME qui équipe tous les constructeurs de la terre avec ses capteurs, entre deux machines à café et trois perceuses. En fait, Navya a relayé le post d'une nana de Tech Insider qui se présente comme une spécialiste de la voiture autonome. Elle est américaine et n'y connaît rien, mais ça vous l'aviez deviné.
