Dirigée par Ole Harms, Moia disposera d'une équipe de 50 personnes au démarrage, basée à Berlin. Les effectifs devraient grossir rapidement d'ici fin 2017. La nouvelle entité pourra développer ses propres services de mobilité, indépendamment des douze autres marques du groupe, et en lien ou pas avec des services de transports existants et des collectivités locales. Elle s'intéressera bien sûr à l'électrification et au véhicule autonome.
L'un de ses premiers terrains d'expérimentation sera la ville de Hambourg, avec laquelle le groupe Volkswagen a signé un partenariat sur trois ans. J'en avais déjà parlé sur ce blog.
Moia va d'abord développer une offre de VTC en lien avec les équipes de Gett, une start-up israélienne dans laquelle Volkswagen a investi plus tôt cette année et qui adresse déjà 100 villes dans le monde. Un projet pilote est actuellement mené à Moscou, et devrait être étendu à d'autres villes. La marque va aussi se positionner sur le marché du pooling : c'est à dire l'optimisation des déplacements, en combinant les flottes de véhicules et les transport collectifs, par le biais d'application de façon à utiliser les infrastructures existantes et les rendre plus efficaces. Une première expérimentation sera lancée début 2017.
Comme il l'avait annoncé dans le cadre de son plan stratégique, le groupe Volkswagen espère que les nouveaux services de mobilité représenteront une part significative de ses revenus d'ici 2025.
*Ce qui veut dire magique en sanscrit.
