Au risque de les décevoir, toutefois, il n'y a pas de désaffection des français pour l'automobile. Paris n'est pas la France, et pour avoir passé la quinzaine sur place, j'ai pu constater que les visiteurs faisaient la queue pour entrer et qu'ils étaient ravis de déambuler au milieu des stands.
Pour ceux qui connaissent les arcanes du Mondial, on peut tout simplement parler d'une erreur de casting à la suite du départ de Thierry Hesse, qui avait porté le salon pendant 25 ans. Celui qui a été rappelé ensuite pour "sauver" le Mondial a bien tenu la barre et je suis confiant sur sa capacité à faire de l'édition de 2018 un succès. Il saura sans doute convaincre ceux qui étaient partis de revenir.
Dans le débat qui oppose les "dinosaures" aux chantres de la nouvelle économie, on peut se demander quels sont ceux qui sont vieux dans leur tête. L'innovation était partout sur ce Mondial. Les constructeurs ont annoncé des partenariats (PSA avec des start up, Renault avec Waze, Toyota avec Microsoft), certains ont dévoilé leur stratégie pour le futur (Volkswagen, qui a présenté la ID) et la convergence se dessine avec l'électrification, la connectivité et l'automatisation de la conduite. Et puis, il y a eu des side events, comme l'Innovation Forum.
En face, les tenants de la trottinette électrique ne pèsent pas grand chose.
Dans le cadre de la toute dernière émission de la Web TV du Mondial, nous avons largement abordé tous ces sujets.
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