En lien avec les pouvoirs publics, les associations et usagers de la route, cette structure veut agir pour préparer la route de demain. Ce qui nécessite dans un premier temps de sauvegarder le patrimoine routier et autoroutier. La France dispose d'un des réseaux les plus sûrs d'Europe, mais pour le préserver, elle devrait mettre en place un contrôle des infrastructures**.
L'autre ambition est de se rapprocher davantage des usagers de la route et de la rue. L'objectif : mieux prendre en compte les nouvelles attentes exprimées par les usagers en matière de sécurité et de qualité de service. Le syndicat veut aussi atténuer les nuisances des chantiers en milieu urbain, afin de les rendre plus acceptables. En réponse à l'émergence de nouvelles formes de mobilité (circulations douces, etc.) et à la cohabitation de différents modes de transports en milieu urbain, le SER veut également participer pleinement à la réflexion et à la construction de la ville de demain.
Au travers de ces initiatives, le SER inscrit ses actions dans une démarche responsable : préparer la route intelligente de demain, mais faire en sorte que la route d'aujourd'hui soit dès à présent une route durable. Une belle ambition qu'il reste à concrétiser.
* elle regroupe les professionnels de la route et de la rue en 6 sections : « Signalisation verticale », « Signalisation horizontale », « Dispositifs de retenue », « Régulation du trafic », « Sécurité, balisage, chantiers » et « Mobiliers et aménagements urbains ».
**Il y a 10 ans déjà, un parlementaire imaginait une commission menant des audits tous les trois ans et délivrant des avis sur l'état des routes. Lire l'interview sur le site du SER : http://www.ser-info.com/ser2004/detail.asp?PublicationId=98
