Il y a d'abord la ligne. La berline californienne est racée, avec un petit air d'Aston Martin. Mais, elle a un look bien particulier et le logo ne laisse pas de place au doute.
Vue de derrière, elle dégage aussi une certaine classe. Sous une robe élégante, la Model S abrite une technologie de pointe. Elle réserve aussi quelques surprises.
Par exemple,les poignées qui surgissent de la carrosserie quand on s'approche avec la clé. Elle s'escamotent ensuite dans la carrosserie, de façon à améliorer le flux aérodynamique.
Et ce n'est pas tout. J'ai découvert, un peu penaud, que ce modèle proposait 7 places. J'avais bien ce chiffre en tête pour le Model X, le monospace que la marque sortira l'année prochaine et que j'ai déjà vu à Detroit. Mais, c'est aussi le cas de la Model S.
Cette configuration inhabituelle pour une berline reflète tout simplement une exigence du patron. Le PDG, Elon Musk, voulait une auto capable de transporter sa famille. Il y a donc deux sièges d'appoint dans le coffre, avec un plancher suffisamment bas pour garantir un certain confort.
En temps normal, le coffre abrite le câble de recharge. Outre un câble permettant de se recharger à domicile sur une prise en 220 volts, Tesla propose des adaptateurs pour se brancher sur tous les types de prises.
En voici un aperçu dans l'autre espace de rangement, sous le capot. La Model S est compatible avec toutes les prises de la terre, dont la prise 2 pour l'Europe.
Certains constructeurs pourraient en prendre de la graine.
Et au fait, où se situe le port de charge ? Hé bien, c'est dans le feu arrière gauche figurez-vous. Et Tesla a prévu des LED pour indiquer où en est la charge.
C'est mon jour de chance, la version d'essai est une Performance + avec la batterie de 85 kWh. Elle est donnée pour 502 km d'autonomie (selon le cycle NEDC), avec des perfs de premier ordre (4,4 s pour accélérer de 0 à 100 km/h, vitesse de pointe de 210 km/h). Elle fait 416 ch (310 kW) et chausse des Michelin Pilot Sport.
La suite, au prochain épisode...
