Ainsi donc, Nissan va lancer dès le mois d'août au Japon le système ProPilot sur le Serena. C'est un système qui rend la conduite semi-autonome sur autoroute, en maintenant le véhicule sur sa file à une vitesse prédéfinie (entre 30 et 100 km/h) et en gérant automatiquement l'accélération et le freinage. C'est un système destiné à apporter plus de confort au conducteur, en particulier dans les bouchons.
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Pour être franc, je devais en principe assister au lancement de ce système au Japon. J'aurais pu y aller au nom du magazine d'Auto Moto. Mais, j'ai décliné car ce n'est pas plus spectaculaire que ce que font déjà Mercedes avec la Classe E et Tesla avec l'Autopilot. D'ailleurs, le système de Nissan ne gère pas (encore) le changement de file. Je pourrais citer aussi Audi, BMW, Volkswagen et Volvo parmi les autres marques qui proposent déjà une prestation similaire dans les embouteillages.
C'est tout de même un cap symbolique pour l'Alliance Renault-Nissan. Comme cela avait été annoncé en début d'année, et confirmé au salon de Genève (voir le post que j'avais fait en mars avec le patron de la recherche de Renault-Nissan, Takao Asami), les premiers systèmes d'automatisation arrivent dès cette année. Le Serena est donc le premier modèle de l'Alliance à soulager le conducteur dans le trafic, avec des spécifications adaptées au Japon. Il sera suivi notamment par le Qashqai l'année prochaine en Europe.
Et comme cela a déjà été annoncé, le système Propilot évoluera avec les changements de file en 2018 sur l'autoroute et la gestion des intersections en milieu urbain en 2020.
En conclusion, rien de très révolutionnaire, mais Carlos Ghosn tient ses promesses dans l'automatisation de la conduite.