Si l'on en croit l'étude Cars on line* (My Car, My Way) réalisée par Cap Gemini, les applications et services (navigation dynamique, diagnostic, appel d'urgence, musique...) améliorent l'expérience client. Ainsi, 51 % des consommateurs s'attendent à ce que leur prochain véhicule soit connecté. La demande est paradoxalement plus forte dans les pays émergents.
Ainsi, le score est de 64 % dans ces pays, et même de 78 % en Chine. Un enthousiasme qui contraste avec celui de l'Allemagne, où près d'un automobiliste sur deux (49 %) n'a jamais entendu parler de services connectés. Voilà qui conduira peut être les constructeurs à mieux cibler leurs offres en fonction des différentes régions du monde.
Quand on se penche sur les services les plus demandés, il s'agit en priorité de ceux qui améliorent la conduite (trafic en temps réel, météo, limitations de vitesse). Un point qui ravira les associations de sécurité routière, toujours promptes à combattre le mobile dans l'auto. Ces infos sont souhaitées en priorité sur le tableau de bord, avec un contrôle vocal des fonctions connectées.
L'entretien de la voiture est aussi considéré comme très important. A ce propos, les clients souhaitent que la voiture connectée leur rappelle à quel moment il faut aller au garage et facilite la prise de rendez-vous. Ce qui permettra aux concessionnaires et aux marques d'entretenir un lien de fidélité.
La surprise, c'est de voir que l'infotainment (musique, vidéos...) n'est pas la priorité, ce domaine étant listé bon dernier, ainsi que les liens vers les réseaux sociaux (Facebook, Twitter) que les constructeurs mettent en avant. Tout cela est redondant avec ce que l'on trouve déjà sur les smartphones et les tablettes. Par contre, il est très important d'avoir accès à des applications pour 77 % des fans de la voiture connectée.
Autre détail : les automobilistes veulent bien partager avec les marques des informations personnelles (nom, préférences musicales, historique des itinéraires) et des données sur l'utilisation du véhicule. Là encore, il y a une volonté plus forte dans les pays émergents.
L'autre enseignement de l'étude vient des réponses qui sont faites à propos de la tarification des services connectés. Les automobilistes ne sont que 15 % à réclamer la gratuité. Ils sont donc d'accord pour payer en plus, même si la forme (mensualité, paiement à l'acte) reste encore floue.
*Menée auprès de 8000 personnes, au Brésil, en Chine, en Inde, en France, en Allemagne, en Angleterre, en Russie et aux Etats-Unis.