Connue pour ses technologies sans fil, notamment dans la communication (réseaux 3 G) et la gestion de flottes (30 000 véhicules suivis à distance en Europe), la société américaine est également impliquée dans le secteur émergent de la voiture électrique depuis qu'elle a racheté l'anglais HaloIPT, spécialiste de l'induction. La structure reste basée au Royaume-Uni, où la technologie est par exemple testée au quotidien dans les rues de Londres. Les zones de recharge sont noyées dans les places de parking, dans les bureaux comme dans les centres commerciaux. Une cinquantaine de véhicules sont concernés par ce programme d'expérimentation, qui va durer jusqu'en 2014. Mais, le pari de Qualcomm est aussi de déployer des stations de chargement sans fil chez le particulier.
A condition d'avoir un pavillon, la solution WEVC (Wireless Electric Vehicle Charging) peut s'installer à domicile. Elle fait appel à une plaque de transfert placée sur le sol et à une plaque réceptrice située sous la voiture. La recharge se fait grâce à un champ électro-magnétique, engendré par l'alignement du véhicule au-dessus de la plaque. Des aimants envoient l'énergie (3,3 kW pour un petit véhicule) jusqu'à la batterie, avec une très grande efficacité.
L'intérêt de la solution Qualcomm Halo vient du fait que la recharge reste possible sans fil, même si le véhicule n'est pas parfaitement aligné au-dessus de la plaque. Une particularité unique sur le marché.
A plus long terme, Qualcomm souhaite pouvoir permettre de recharger en roulant pour éviter que les voitures électriques tombent en panne sur les grandes artères. Une grande idée qui permettrait de réduire la taille des batteries et de baisser le prix des voitures électriques. Mais, ça c'est une autre histoire.