vendredi 1 juin 2012

Mazda CX5 : la nouvelle référence des SUV (première partie)

Je vous propose une nouvelle série, consacrée cette fois au Mazda CX5. Pourquoi parler de ce modèle en particulier ? Il se trouve que le nouvel SUV de la marque japonaise est le premier à intégrer l'ensemble des technologies SKYACTIV développées par Mazda pour réduire la consommation et le CO2. Il soigne aussi l'aérodynamisme avec un coefficient de traînée de 0,33. Par ailleurs, ce modèle fait aussi la part belle aux équipements de pointe, qu'il s'agisse de la sécurité active ou du multimédia embarquée. Nous allons débuter cette série en trois volets par l'aspect environnement, car le CX5 peut en remontrer à la concurrence au niveau de l'allègement et de l'efficacité énergétique.



Le CX5 se voit appliquer la stratégie de Mazda, qui consiste à alléger d'au moins 100 kg les modèles de nouvelle génération. La caisse est ainsi plus légère et plus robuste grâce à l’optimisation de sa structure qui fait appel à des aciers à haute résistance (1800 MPa). Elle intègre par ailleurs des zones d’absorption multiples permettant de disperser efficacement l’énergie pour une sécurité exceptionnelle en cas de choc. On a pu le voir récemment avec l'obtention des 5 étoiles aux tests EuroNCAP. Les tout nouveaux châssis et structure SKYACTIV du CX-5 lui garantissent l’un des poids à vide les plus faibles de sa catégorie (1 345 kg pour le modèle le plus léger).

Le CX5 étrenne par ailleurs une toute nouvelle gamme des groupes motopropulseurs SKYACTIV à haut rendement de Mazda. Celle-ci comprend deux moteurs et deux transmissions (BVM 6 et BVA 6). Ces motorisations sont toutes dotées de série de l’i-Stop, le système évolué de coupure du moteur à l’arrêt (le CX-5 à moteur essence SKYACTIV-G redémarre en 0,35 seconde contre 0,40 seconde pour sa version à moteur SKYACTIV-D – soit les deux meilleures performances du marché). Une pompe électrique est associée à l'i-Stop pour assurer la continuité de clim' pendant les phases d'arrêt du moteur.



En diesel, le moteur SKYACTIV-D de 2,2 litres est disponible en deux niveaux de puissance : une version de 150 ch développant 150 ch pour un couple de 380 Nm et une version de 175 ch (réservée aux modèles 4WD) revendiquant une puissance de 175 ch pour un couple de 420 Nm. ces deux versions répondent d’ores et déjà aux exigences de la norme Euro 6, sans nécessiter de systèmes coûteux de post-traitement des gaz d’échappement. Leur secret réside entre autres dans leur taux de compression ultra-faible (14/1), leur conception allégée et leur double turbocompresseur à géométrie variable offrant une pression de suralimentation de 2,7 bars. Ils se distinguent aussi par les neuf cycles d’injection des injecteurs piézoélectriques à 10 trous à une pression d’injection maximum de 2 000 bars. Résultat : une consommation de moyenne de seulement 4,6 L/100 km (en cycle mixte pour la version Diesel de 150 ch avec traction avant et boîte de vitesses manuelle). Il en résulte un niveau d’émissions de CO2 de seulement 119 g/km – l’un des plus faibles en Europe sur le marché des SUV compacts.



Le moteur à essence SKYACTIV-G de 2,0 litres (165 ch en 2 roues motrices, 160 en 4WD) proposé sur le CX-5 adopte le même taux de compression, qui est en l’occurrence le plus élevé de sa catégorie. Un pari qui a nécessité d'enrichir le mélange et de faire appel à un long collecteur d'échappement et à des pistons spéciaux destinés à résoudre les problèmes de cliquetis. En conséquence, le SKYACTIV-G gagne 10 % en poids par rapport à son prédécesseur, le 2,0 l MZR, tout en affichant nettement moins de frottements internes, un couple plus généreux et de plus faibles niveaux de consommation et d’émissions (- 15 %).


Enfin, la transmission SKYACTIV-Drive conjugue les avantages des transmissions automatiques à convertisseur de couple classique, des transmissions variables en continu (CVT) et des transmissions à double embrayage. Avec son convertisseur de couple à prise directe, avec lock up d'embrayage et une gestion mécatronique, elle réduit la consommation de 7 %.
La prochaine fois, on va s'intéresser aux équipements de sécurité.