La SpeedTail dispose d'un moteur V8 bi-turbo emprunté à la P1 (la première voiture de sport hybride de McLaren) dont la puissance a été portée à 757 ch, et d'un moteur électrique de 230 kW qui utilise une technologie provenant de la formule E. La puissance délivrée est de 8,3 kW/kg, soit le double de l'efficacité d’une sportive moyenne. Mais, ce n'est pas tout. Les ingénieurs de McLaren Applied - la division du groupe qui se concentre sur le développement de produits virtuels, la télémétrie, l'électrification et le contrôle - ont travaillé avec l'équipe de McLaren Automotive pour intégrer l’onduleur révolutionnaire développé pour le sport automobile et sa technologie de convertisseur DC/DC dans le système électrique. Le système assure ainsi les niveaux de contrôle et de gestion de l'alimentation nécessaire à l'hyper-GT hybride pour optimiser les performances.
Venons-en au système de stockage d'énergie. La densité de puissance de cette batterie est quatre fois supérieure à celle de la McLaren P1, avec 5,2 kW/kg. Et pourtant, elle est très compacte. C'est une unité de 1,647 kWh, avec une cellule cylindrique haute puissance. Elle se caractérise par une gestion intelligente de l'énergie et par un système de refroidissement assez unique. Les cellules sont immergées en permanence dans une huile légère et isolante.
Avec un tel système, le premier du genre dans une voiture de route de série, il est possible de rouler plus fort et plus longtemps. De plus, McLaren a déployé une technologie sans fil pour gérer la charge de la batterie lorsque la Speedtail est à l’arrêt.
