lundi 20 juin 2011

A la découverte de la Mia Electric (deuxième partie)

Voici donc la suite de mon récit, après la visite vendredi dernier du site de production de la Mia à Cerizay, dans les Deux-Sèvres. Comme je le disais hier, ce concept a été mûrement réfléchi à partir d'une feuille blanche. Contrairement à d'autres constructeurs, Mia Electric est parti du constat qu'une voiture électrique ne pouvait pas tout faire. C'est donc une micro citadine, taillée pour la ville, et qui - dans des dimensions réduites - est quand même capable d'accueillir trois passagers et des bagages.



Vous voulez entrer à bord ? Pas de problème, il suffit d'appuyer sur ce bouton en forme de fleur sur l'aile pour ouvrir les portes coulissantes (une de chaque côté). Un bouton similaire de chaque côté à l'intérieur permet d'ouvrir ces mêmes portes.


L'habitacle se présente ainsi. Le conducteur est placé au milieu et vers l'avant, alors que les deux passagers sont placés de part et d'autre et peuvent allonger leurs jambes. L'avantage de la position centrale, c'est qu'on bénéficie d'une bonne vision périphérique (facilitée par les larges surfaces vitrées).


L'un des aspects les plus étonnants de la Mia, c'est son rayon de braquage. La voiture tourne littéralement sur elle même. J'ai pu faire le test dans l'enceinte des locaux de Mia Electric, en slalomant à travers l'usine, mais aussi dans le bourg de Cerizay où la Mia peut se faufiler absolument partout.


Mais, encore une fois, ce n'est pas une voiturette*. La Mia est homologuée en classe M1 (et N1 pour la version utilitaire), ce qui veut donc dire qu'elle peut emprunter les voies rapides. J'ai d'ailleurs fait le test avec la Mia sur une grande route. La voiture plafonne à 100 km/h, mais elle n'a aucun mal à atteindre cette vitesse et ne craint pas les côtes. Pourtant, nous étions trois à l'intérieur au moment du test. A noter qu'un mode "éco" permet de limiter les appels de puissance pour préserver l'autonomie.


Le tableau de bord, sobre, se montre lisible. On peut voir s'afficher la récupération d'énergie au freinage quand on lève le pied de l'accélérateur.


Il y a en fait trois versions de cette voiture électrique : la Mia classique (de la taille d'une Smart), la Mia L (version longue de 3,19 m avec 4 places) et la Mia U (version utilitaire). La Mia de base sera proposée à 15 920 euros (bonus fiscal de 5000 euros déduit, mais batterie incluse) début 2012.

Voir le diaporama de l'essai de la Mia :



Demain, je parlerai des évolutions techniques à venir sur la Mia et des projets de Mia Electric.

*La Mia satisfait aux normes pour les crash tests. J'ai d'ailleurs visité le "cimetière" où sont entreposées les autos cassées pour la bonne cause.