S'agissant du renouvellement des voitures, le secteur automobile demande à la Commission de rester neutre sur un plan technologique et de favoriser avant l'acquisition de modèles compatibles avec la dernière norme Euro 6. Les mesures devraient être les mêmes partout en Europe. Par contre, il incite les collectivités locales de mettre en place des actions pour renouveler les flottes de bus et de camions. L'aide pour l'achat et la location pourrait être directement versée par l'Europe, ou par les Etats avec une contribution de l'Europe.
Les fédérations insistent sur la nécessité d'investir sans délai dans des stations de recharge. Il s'agit du point 11, qui évoque les bornes de recharge pour les véhicules à batteries (électriques et hybrides rechargeables) et les stations d'hydrogène pour les modèles à pile à combustible, surtout pour la mobilité lourde. Il est souligné que le secteur du transport et de la logistique représente 15 % du trafic urbain avec des camions de 11 ans d'âge en moyenne. Autre cible : celle des taxis dont le nombre est estimé à 1 million en Europe et qui représentent 10 à 20 % du trafic urbain.
Pour les bornes, il est réclamé 1 million de points de charge. Aucun objectif n'est précisé pour l'hydrogène.
Par ailleurs, le secteur automobile pointe l'importance d'un réseau de communication pour faciliter le dialogue entre l'infrastructure et les véhicules. C'est un point essentiel pour gérer la sécurité des futurs véhicules automatisés. La Banque Européenne d'Investissement (EIB) pourrait jouer un rôle pour financer ce réseau (Wi-Fi et 5G). L'industrie estime également que le numérique devrait être généralisé dans les usines pour une plus grande efficacité.
*ACEA, CECRA, CLEPA, ERTma : elles représentent les constructeurs, les équipementiers, la réparation et les fabricants de pneumatiques
