Et pourtant, ma journée de mercredi avait bien commencé. j'avais débuté par un essai de la McLaren GT. Dans le genre piège à permis, ce n'est pas mal non plus. Mais avec la Taycan, on est encore au-dessus.
C'est d'autant plus impressionnant que la voiture est d'une facilité déconcertante à conduire. La direction est très précise. j'a pu apprécier la tenue de route et la stabilité. Mais ce qui impressionne le plus, c'est le freinage. la Taycan intègre des disques en céramique à 10 pistons. Et quand on doit faire un (très) gros freinage, on est presque dans un dessin animé de tex Avery (vous savez, quand les yeux sortent des orbites du loup).
Même si on imagine que la voiture peut être très agréable en ville, c'est surtout en mode Sport qu'on apprécie la Taycan. Il y a même un mode Sport Plus.
Evidemment, à ce rythme là, quand on aligne les runs, la batterie baisse. Le niveau est passé de 69 à 55 % en à peine 20 mn. En gros, il faut compter 300 km d'autonomie avec une batterie de 93,4 kWh. L'avantage, quand une borne Ionity est disponible, c'est qu'on peut recharger en 15 mn dans le meilleur des cas.
Très stylée et se démarrant par un bouton à gauche du volant, le modèle de série qui est né à partir du projet Mission E ravira les Porschistes. C'est une vraie voiture de sport. Vu le peu de temps qu'a duré l'essai, je n'ai pas pu vraiment tester les autres équipements, dont l'écran multimédia. Mais, dans ce genre de véhicule, ce n'est pas ce qui compte le plus.