Parmi les membres, on retrouve des industriels comme KTM, la start up française Lumeneo, le CNRS, Altran, ainsi que des poids lourds comme Cisco, T-Systems ou encore DHL. En ce qui concerne les municipalités, Barcelone et Londres sont derrière le projet. Quimera se positionne en fait comme un catalyseur, en aidant les membres à se rapprocher de clients à travers des projets collaboratifs. L’idée est de partager les connaissances, de travailler en partenariat pour tester dans les villes des véhicules innovants et, à travers des joint ventures ou des licences, construire ensuite un modèle économique. C’est tout l’inverse des constructeurs classiques qui recherchent avant le marché de masse, sans que leurs véhicules ne soient forcément adaptés aux besoins.
La pierre angulaire de ce système est ce que Quimera appelle les « living labs », où l’innovation est directement testée et à petite échelle auprès de clients. Parmi les projets, on peut par exemple citer le test du camion électrique de Modec pour des livraisons dans Barcelone, l’expérimentation de véhicules électriques et à pile à combustible pour une enseigne de supermarchés, l’installation de bornes de recharge rapide ou encore la fourniture d’une éolienne urbaine pour produire de l’énergie afin de recharger ces véhicules zéro émission. L’approche de Quimera va au-delà des véhicules avec du conseil pour certaines enseignes de magasins, qui adoptent par exemple des énergies renouvelables (éolien, solaire, hydrogène) pour éclairer et alimenter leurs points de vente.
De Barcelone à Londres, en passant par New York, Chicago, Palm Beach, Singapour, Mumbaï, Bangalore, mais aussi Monaco et Aix en Provence, Quimera a déjà initié pas mal de projets. Ceux-ci concernent aussi bien des scooters électriques que des voitures de sport (All Electric GT de 700 ch, Al Electric Touring Car GT4 de 400 ch). Il y a aussi par exemple la version électrique de la Xbow de KTM (400 ch, 20 mln d’autonomie) que la marque veut mettre en avant.