A l'instar de quelque 180 villes européennes, dont Londres et Stockholm, NKM veut "redynamiser les centres-villes" en créant des zones d'exclusion. Dans la ligne de mire de la ministre figurent les voitures construites avant le 30 septembre 1997 et les deux-roues sortis avant le 30 juin 2004. Nathalie Kosciuzko-Moritzet a insisté sur le fait que "les Zapa doivent inciter les constructeurs à concevoir des véhicules de moins en moins émetteurs de particules, car c'est avant tout un enjeu de santé publique". Les dites particules seraient à l'origine de 42.000 morts prématurées en France chaque année. La ministre de l'Ecologie a souligné que le trafic en milieu urbain générait plus de la moitié des particules fines présentes dans l'atmosphère. L'évolution de la législation a été anticipé par les constructeurs qui préparent des modèles zéro émission dans cette perspective.
La nomenclature prévue par le ministère établira quatre catégories de véhicules en fonction de leur niveau de pollution, du plus polluant, catégorie A, au moins polluant, catégorie D. Tout cela n'est pas sans rappeler le bonus-malus. La ministre est plutôt partisane des petits véhicules et des voitures électriques. Mais, les agglomérations demeureront libres de n'interdire l'accès à leur zone qu'à certains véhicules. Elles pourront également décider des modalités d'application comme le périmètre géographique, les périodes d'interdiction et les horaires.
*Une manifestation dans le cadre de la semaine du développement durable
