La Commission Européenne a lancé début avril un projet d'expérimentation du véhicule électrique en Europe. Il a pour nom Green eMotion et va se dérouler pendant 4 ans dans plusieurs régions (Allemagne, Danemark, Espagne, Irlande, Italie et Suède). L'objectif de ce programme, doté d'un budget de près de 42 millions d'Euros, est d'échanger des retours d'expérience pour faciliter la diffusion des modèles zéro émission. Il associe des constructeurs (Renault-Nissan, Daimler et BMW), des producteurs d'énergie (EDF, Enel, Dansk Energi, Iberdrola, RWE), l'opérateur Better Place, de grandes compagnies comme Alstom, Bosch, IBM, SAP, Siemens, des villes (Dublin, Cork, Copenhague, Bornholm, Malmö, Malaga, Rome, Barcelone et Berlin) ainsi que des universités. Comme d'habitude, la France brille par son absence.
Le programme Green eMotion vise à comparer les initiatives mises en place au niveau régional ou national en matière d'électro mobilité. Il permettra également de comparer l'approche technologique, ainsi que les systèmes d'information et les concepts de mobilité urbaine. Un volet couvre également les smart grids. On le voit, le marché du VE tatonne. Et ce projet a pour vocation, finalement, de détecter les meilleures idées pour faire émerger le véhicule électrique, afin de les dupliquer à plus large échelle au sein de l'Union Européenne.
Le Commissaire en charge du transport, Siim Kallas, a rappelé que l'Europe souhaitait, dans le cadre de son plan Transport 2050, réduire de 60 % les émissions de CO2 à cet horizon.