En cette journée « en ville sans ma voiture », et dans le cadre de la semaine de la mobilité, La Rochelle tire le bilan de son offre de location en libre service de voitures électriques et se projette vers l’avenir.
Depuis déjà deux décennies, des véhicules électriques circulent dans les rues de la ville des Francfolies. Il y a en a une centaine au total, dont la moitié proposés en location libre-service. Il s’agit du fameux service Liselec, monté à l’époque avec l’aide de PSA (Peugeot 106 et Citroen AX électriques), et qui a été rebaptisé Yelomobile en mai dernier. C’est le groupe Veolia qui en assure l’exploitation. La flotte de 50 véhicules (enrichie par des Berlingo électriques et des quadricycles GEM) dessert 7 stations en libre-service, disséminées sur La Rochelle et Aytré. Le principe est simple : on souscrit à un abonnement (de 10 à 250 € par mois) en fonction de la fréquence d’utilisation avec ensuite un coût horaire (de 3 à 6 € de l’heure, le tarif étant dégressif en fonction de l’abonnement). Une formule « contact » sans engagement est accessible au prix unique de 7 € de l’heure. Un RIB, un justificatif de domicile et un moyen de paiement suffisent pour s’inscrire.
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Yelomobile va sans doute s’enrichir de nouveaux modèles dans l’avenir, à commencer sans doute par la Mia Electric d’Heuliez, qui est exposée en ce 22 septembre à La Rochelle, tout comme d’autres nouveautés. La ville compte également densifier ses points de recharge.
Il ne faut pas oublier que La Rochelle utilise également des utilitaires électriques pour la livraison de marchandises (concept ELCIDIS) et que la ville a mis en place également des bateaux électro-solaires (concept exporté depuis à Paris, Marseille et à l’Etranger). Point de rencontre pour des manifestations et des expérimentations, La Rochelle accueillera par exemple dès le début de l’année prochaine, et pour une durée de 6 mois, des navettes électriques automatisées en ville, dont la Cybergo de la société Induct qui sera exposée au Mondial de l’Automobile.
