Le constructeur franco-allemand de la région Poitou-Charentes, issu du carrossier Heuliez et contrôlé par le Dr Kohl, ne semble pas trop ressentir les effets de la crise. Si l'on en croit son directeur général, Laurent Buffeteau, il se vend actuellement entre 12 et 14 Mia par jour. Soit, un volume de 250 véhicules par mois qui se vendent principalement en France (auto partage, collectivités). En bon gestionnaire et afin de limiter ses stocks, Mia Electric a décidé de caler la production en fonction des ventes réalisées (l'inverse de ce que font les grands constructeurs...). L'objectif est de doubler les volumes à partir du mois de mai. Mia veut faire la différence par ses produits abordables, mais aussi par une politique de distribution originale.
Depuis début janvier, il est possible d'acheter la Mia chez 40 revendeurs spécialisés dans toute la France, ainsi que sur le site d'Aramisauto.com, le célèbre mandataire. Et en ce qui concerne le service après-vente et l’entretien pour les particuliers, le constructeur a passé un accord avec un réseau de réparateurs agréés. Ainsi, Mia intervient sur rendez-vous au domicile des clients. La marque dispose pour cela d’une flotte de camions avec tout le matériel nécessaire et d’une équipe de techniciens ("flying doctors") capable de gérer 99 % des cas de figure. C'est un véritable plus pour les clients qui n’ont pas à se déplacer pour l’entretien de leur Mia. Tout acheteur bénéficie également d’un service assistance 24h/24 et 7 jours/7, par le biais d’un numéro vert, avec un réseau national de 520 réparateurs itinérants et de 50 centres d’expertise agréés Mia, répartis dans toute la France. Dans tous les cas d’immobilisation, un véhicule de prêt est mis à disposition.
Pour les flottes d’entreprise, un partenariat a été conclu avec la société Aprolis qui gère l’après-vente directement auprès des sociétés ou des collectivités.