jeudi 26 mars 2020

ZF se prépare à la mobilité du futur

Malgré un environnement difficile, qui ne s'arrange guère avec la pandémie de coronavirus, l'équipementier allemand mise plus que jamais sur la mobilité du futur. ZF a une nouvelle fois augmenté ses dépenses de R&D, qui s’élèvent à 2,7 milliards d'euros contre 2,5 milliards d'euros en 2018. Un investissement qui porte ses fruits, puisque le groupe revendique de nouvelles commandes d’un milliard d’euros pour la transmission automatique hybride à 8 vitesses, de nouveaux contrats dans le domaine de la technologie de sécurité active (système de freinage intégré/IBC), une demande toujours croissante pour les transmissions électriques des autobus ainsi que les commandes de R&D pour les fonctions de conduite automatisée.

A ce propos, ZF a décidé de jouer la carte des prises de participation et des partenariats, notamment dans la conduite automatisée. Le groupe a pris une participation majoritaire de 60 % dans la société néerlandaise 2getthere, l'un des acteurs de référence sur le marché des navettes autonomes.

ZF a aussi engagé une coopération avec Microsoft pour améliorer les processus de développement et développer son expertise dans les logiciels. "Ces partenariats sont importants pour nos clients qui ont besoin d'une coopération flexible et de mises à jour logicielles rapides", a expliqué Wolf-Henning Scheider, le PDG de ZF. "En outre, nous serons en mesure de développer des logiciels même si les produits ne sont pas encore disponibles. Ces solutions logicielles développées par ZF seront disponibles pour le marché automobile", précise encore le dirigeant.

Enfin, le groupe réfléchit à la création de nouveaux sites pour les technologies futures, comme des sites de production de transmissions électriques en Allemagne, en Serbie ou encore en Chine.