Comme vous le savez sans doute, ce véhicule embarque de la technologie provenant de chez PSA. La Corsa-e n'a donc rien à voir avec l'Ampera (qui était la déclinaison de la Chevrolet Volt, avec un moteur thermique en guise de prolongateur d'autonomie), ni avec la e-Ampera (une 100 % électrique vendue sur certains marchés dont la Norvège et qui est une déclinaison de la Chevrolet Bolt), d'une autonomie de 423 km. L'auto est en fait une cousine de la Peugeot e-208, et qui a été développée à partir de la même plateforme CMP.
A première vue, rien ne la distingue de la version thermique. On remarque simplement un discret e, apposé sur les montant de portes et à l'arrière. C'est voulu par le design et cela correspondrait à une demande des clients. Dont acte.
Comme sur la citadine française, l'Opel dispose d'un moteur de 100 kW (136 ch) et d'une batterie de 50 kWh. Son autonomie est de 330 km selon le cycle WLTP. Ce n'est pas mal, même si on trouve un peu mieux sur le marché (plus de 380 km sur la ZOE). Il est possible toutefois de la prolonger de 40 % en recourant au mode éco. Opel met l'accent sur l'accélération (de 0 à 50 km/h en 2,8 s, 8,1 s pour atteindre 100 km/h) et une recharge rapide permettant de récupérer 80 % de la capacité de la batterie en 30 mn.
A défaut de faire la différence sur sa seule autonomie, cette version électrique de la Corsa peut mettre en avant ses équipements. Elle propose un certain nombre d'aides à la conduite et c'est la seule dans sa catégorie à avoir un éclairage intelligent (Intellilux LED). On verra si ces éléments ont de quoi séduire la clientèle. L'arrivée sur le marché est prévue au printemps 2020.
