vendredi 23 octobre 2009

J'ai testé la conduite automatisée au salon de Tokyo



Imaginez qu'il soit possible demain de lâcher le volant et de laisser le véhicule conduire tout seul, surtout si c'est sur une autoroute ou dans le trafic. Hé bien, je l'ai fait. Où ça ? Au salon de Tokyo. Avec quel véhicule ? Bon d'accord, c'était dans un simulateur.



L'équipementier Jtekt présentait sur le salon les apports de la direction assistée électrique, ce qu'on appelle le steer by wire. Et pour ce faire, rien de tel qu'un simulateur.




Au passage, notez que le volant a une forme assez futuriste.







Avec ce type de direction électrique, on peut entrer plein de paramètres comme la taille du conducteur (pour ajuster automatiquement la profondeur de la colonne) et surtout le niveau de réponse souhaité (confort, sport ou mode éco).



Mais, venons en à la conduite automatisée. Après avoir simulé la direction classique avec fonction anti collision intégrée (le volant fait un écart pour éviter l'obstacle), j'ai ensuite testé la fonction "Auto Drive". Et là, on peut lâcher les mains pour laisser le véhicule conduire.



Petit détail au passage : quand on passe à la conduite automatisée, le volant se recule et le siège bascule en arrière. Un support se déplie aussi pour vous permettre d'allonger les jambes.



Et commme si cela n'était pas suffisant, on m'a passé une vidéo conférence avec un personnage qui ressemble beaucoup à Barack Obama...



La démo se termine ensuite par une manoeuvre de parking entièrement automatique (ce qui existe déjà sur certains modèles, même si l'assistance n'est pas encore réalisée à 100 %). Pas convaincu ? Pourtant, les briques technologiques sont là. La réalité dépasse même la fiction, puisqu'un projet européen baptisé SARTRE vise à rendre possible la conduite automatisée en convoi d'ici dix ans. On en reparlera plus tard.