mercredi 29 août 2018

ProPilot : l'assistance de niveau 2 de Nissan arrive sur le Qashqai

Pour mon premier essai de rentrée, j'ai été invité par Nissan pour conduire le Qashqai. Sur une version spéciale, Drive Edition*, le best-seller** de la marque embarque désormais le système ProPilot, le système semi-autonome de niveau 2 que l'on retrouve déjà sur la Leaf. C'est une décision symbolique, car la volonté est de faire encore plus de volumes et donc de démocratiser la technologie, sachant que 120 000 véhicules dans le monde disposent déjà du ProPilot.




Le système a d'abord été étrenné par le monospace Serena au Japon, avant d'arriver sur la Leaf (partout dans le monde). On le retrouve également sur le X-Trail au Japon, sachant que son équivalent aux USA, le Rogue, va l'avoir prochainement, tout comme l'Altima aux Etats-Unis l'an prochain. Chez nous, les prochains modèles à en bénéficier seront le X-Trail et la Micra. D'ici 2022, Nissan prévoit d'équiper pas moins d'une vingtaine de modèles avec ce dispositif.


Mais, revenons au Qashqai. Sur un trajet à partir de Roissy, qui nous a conduit à rouler sur la Francilienne, nous avons pu mettre en application le ProPilot. Rappelons qu'il combine une caméra en haut du pare-brise et un radar dans la calandre.


Pour l'activer, c'est super simple. On appuie sur le bouton bleu à côté du volant pour activer le régulateur de vitesse adaptatif (cruise). Il suffit ensuite de sélectionner set - au volant et d'appuyer sur set + pour choisir la vitesse. On peut ensuite paramétrer la sensibilité du système, en choisissant l'intervalle de sécurité (de une à trois barres). A partir de là, plus besoin de toucher aux pédales. Le Qashqai accélère et freine tout seul.


Le système est intuitif et vous aide à centrer le véhicule au milieu de sa voie. On sent dans le volant les impulsions qui aident à garder la trajectoire, en ligne droite comme en virage. C'est assez reposant sur des longues distances, car le conducteur fait moins d'efforts. Après, ça peut irriter d'avoir le sentiment que quelqu'un d'autre fait le travail à la place. Le système est assez "soft" et ne donne pas de coup de volant brusque. Par contre, un conseil : il vaut mieux anticiper les dépassements pour éviter de rester trop longtemps au ralenti derrière quelqu'un qui roule moins vite et s'insérer plus facilement dans le trafic sur l'autre voie.


Et quand on veut lâcher les mains du volant, juste pour voir si la voiture arrive à bien garder la trajectoire, voici ce qui arrive. L'alerte arrive assez vite.


Sur notre trajet, le marquage au sol était à peu près correct, sauf sur certaines portions où il est effacé en partie (pour la séparation des voies ou sur le bas-côté). Dans ce cas, le système vous "redonne" la main. On le sent dans le volant et les lignes ne s'affichent plus en vert sur l'affichage de bord. Par contre, même sur un marquage au sol effacé, le système d'alerte de franchissement de ligne reste activé.

Le ProPilot vient compléter une panoplie assez large d'aide à la conduite.

*Une version proposée à 35 000 euros, avec une motorisation dCI 130 X Tronic. Elle sera disponible en avril prochain.
**Plus de 2,3 millions d'exemplaires à ce jour