mardi 18 décembre 2018

Bosch veut être un acteur des navettes autonomes

Jusqu'à présent, les navettes autonomes étaient plutôt portées par de petits acteurs indépendants, comme Navya et Easymile pour la France*, ou encore 2getthere aux Pays-Bas. Puis, on a vu arriver Rinspeed, l'équipementier ZF et même des constructeurs comme Toyota et Volkswagen. A son tour, Bosch veut se positionner sur ce créneau. Il profitera du prochain CES de Las Vegas pour présenter sa vision.


Il ne faut pas oublier que l'équipementier allemand travaille sur la conduite automatisée avec Daimler et que des tests doivent démarrer prochainement en Californie.

Le concept qui sera présenté au Consumer Electronics Show sera une vitrine pour Bosch. Le groupe fournira la motorisation électrique, les capteurs pour disposer d'une détection en mode 360°, ainsi que l'électronique du véhicule et la connectivité. Il peut gérer aussi la recharge des véhicules, ainsi que leur entretien. Mais, comme Bosch a aussi une expérience de la mobilité partagée (avec les scooters électriques de COUP), il se propose également de gérer les flottes de véhicules de A à Z, de la planification des itinéraires jusqu'au paiement en ligne des courses.

Dans ces futures navettes, l'accès se fera en mode digital. Le véhicule pourra reconnaître le client à son smartphone. Une fois à bord, ce dernier pourra se relaxer sur un sofa ou travailler. Les occupants seront connectés à un réseau Wi-Fi et disposeront d'écrans, individuels ou collectifs. Une caméra interne est prévue pour détecter tout problème, comme par exemple un siège où une tasse de café aurait été renversée ou un objet oublié.

Bosch promet des déplacements très sûrs (en raison de son expérience dans les ADAS et parce qu'il mise aussi sur la connectivité pour anticiper sur les problèmes liés au trafic ou à la météo) et efficients. Ce mode de transport est vu comme un levier pour réduire la congestion en ville.

Selon le cabinet Roland Berger, uniquement en Europe, aux Etats-Unis et en Chine, environ un million de navettes “à la demande” devraient être en circulation d’ici à 2020, puis 2,5 millions d’ici à 2025.

*sans oublier Lohr dernièrement et la start-up IFSM.