Le récent congrès ITS de Detroit sur le transport intelligent et un séminaire sur la sécurité avancé organisé juste avant dans le Michigan ont permis de faire un point sur la vision de Toyota par rapport à la conduite automatisée. Le constructeur japonais a notamment présenté sa dernière version du concept AHDA (Automated Highway Driving Assist, ou assistant de conduite automatisé sur voie rapide).
Dévoilé pour la première fois au Japon en 2013, il a été amélioré pour prendre en charge l'automatisation jusqu'à une vitesse de 70 miles (environ 110 km/h) dans les conditions de circulation rencontrées aux Etats-Unis. Equipant une Lexus GS, il s’appuie sur trois technologies :
- Le Dynamic Radar Cruise Control (radar dynamique de régulateur de vitesse),
- Le Lane Trace Control (contrôle des lignes de voie circulation)
- Le Predictive and Interactive Human Machine Interface (interface homme-machine prédictive et interactive)
Cet ensemble aide à maintenir le véhicule dans sa file à bonne distance de sécurité des autres, tout en incitant le conducteur à rester vigilant. Le système vérifie d'ailleurs qu’il garde les mains sur le volant et les yeux vers la route. Une alerte se déclenche quand l'automatisation se désengage. Toyota envisage de commercialiser des technologies basées sur l’AHDA vers le milieu de la décennie.
Parmi elles, on peut citer par exemple un système de cartographie de l’environnement en trois dimensions capable de localiser des obstacles sur la route de jour comme de nuit. Il repose sur le SPAD LIDAR (Single Photon Avalanche Diode / Light Detection and Ranging pour diode à avalanche à photon unique / télédétection par laser), un capteur plus performant et de taille réduite. On pourra l'installer à bord du véhicule et non plus sur le toit, comme cela était le cas auparavant sur le véhicule expérimental AARSV.