samedi 12 novembre 2011

Les français prêts à adopter l'éthylotest électronique selon un sondage Volvo

Il faudra un jour qu'on m'explique pourquoi on publie des sondages sur la sécurité routière lors des grands week ends de départs, c'est à dire au moment où les conducteurs font attention, alors qu'on se tue sur les routes à peu près tous les jours et notamment la nuit. Mais bon, là n'est pas l'essentiel. Volvo Automobiles France a eu l'idée avec Harris Interactive d'interroger un panel de 1000 français sur les systèmes d'assistance à la conduite. Ce sondage nous apprend que le dispositif plébiscité par les personnes interrogées est l'éthylotest anti-démarrage. Neuf Français sur dix se déclarent favorables à ce dispositif (dont 63% de très favorables). C'est plutôt une bonne nouvelle, car l’alcool est officiellement la première cause d'accidents mortels en France. On a envie de dire chiche, car la marque a développé l'Alcoguard il y a déjà plusieurs années et le propose en Suède, en particulier pour les chauffeurs d'autobus.



Toujours selon cette enquête, les Français se déclarent globalement favorables à l’installation en série de dispositifs visant à améliorer la sécurité sur les routes. Sans surprise, les technologies relevant de l'assistance à la conduite sont dans l’ensemble plus appréciées que les dispositifs contraignants ou les enregistrements des données de conduite, perçus comme intrusifs et constituant des entraves à la liberté d’action du conducteur. Ainsi, les propositions recueillant le plus d’opinions favorables sont les détecteurs de somnolence au volant (96%) et d’angles morts (95%).


A l’inverse, plus d’un Français sur deux se montre opposé à la mise en place de détecteurs obligeant le conducteur à s’arrêter toutes les deux heures pour faire une pause. 67% des Français se déclarent également opposés aux disques permettant d’enregistrer toutes les données ayant trait à la conduite, comme la vitesse, les temps de pause etc. Autre refus, celui concernant le bridage des moteurs. Ainsi, moins d’un conducteur régulier sur deux est favorable aux dispositifs limitant la vitesse à 130 km/h (47%). Ce n'est pas non plus l'adhésion totale concernant un limiteur de vitesse qui s'adapte à la météo (55% d’hommes favorables pour 69% des femmes).


Dernier point qui remet en cause l'idée très largement répandue - et bien sûr totalement fausse - que les français ont "changé" : oui à ces innovations, mais à condition que ça ne coûte pas un sou. 70% des conducteurs indiquent ne pas être prêts à payer plus pour une voiture disposant de ces équipements.