mardi 16 février 2010

Quand les marques de voitures de sport font du développement durable


Alors que l'automobile est montrée du doigt pour son rôle dans le réchauffement climatique, n'est-il pas un peu risqué pour des marques comme Lamborghini et Porsche de communiquer sur le développement durable ? Après tout, l'écologie n'est pas une chasse gardée.
J'ai déjà parlé sur ce blog de l'initiative de Lamborghini, qui souhaite réduire de 30 % ses émissions d'ici 2015. La marque va travailler sur l'allègement, les biocarburants, l'hybride et va adopter le système Stop & Start. Lamborghini, qui veut aussi réduire en amont son empreinte carbone, vient d'inaugurer la mise en place de 17 000 m2 de panneaux solaires sur le toit de son usine de Sant'Agata Bolognese en Italie. La marque va ainsi réduire de 30 % ses émissions de CO2 à l'année, soit une économie de plus de 1000 tonnes.



Pour l'occasion, le fringant patron de Lamborghini, Stephan Winkelmann, n'a pas hésité à poser à côté d'un panneau électronique qui affiche en temps réel les économies de CO2 réalisées par ce dispositif. La marque est fière d'être certifiée EMAS (une certification délivrée par l'Union Européenne pour les sociétés qui font des efforts pour l'environnement) et d'annoncer une joint venture avec Boeing pour réaliser des matériaux composites à base de fibre de carbone pour l'automobile. Ce labo qui a pour nom ACSL (Advanced Composite Structures Laboratory), bénéficie aussi du soutien à Seattle de l'Université de Washington.


Porsche tient également ce genre de discours. La marque allemande vient d'annoncer l'aménagement prochain d'une surface de 40 000 m2 de panneaux solaires (trois fois plus que Lamborghini) sur le toit d'un entrepôt de pièces détachées à Sachsenheim, dans le Bade-Wurtemberg. Porsche espère réduire ainsi de 1780 tonnes par an les émissions de CO2, grâce à une énergie naturelle.

Ferrari tient également un discours vert.
Voir la vidéo :